par Clément Lasserre le 31 août 2024
Ce dimanche 1er septembre, Julien Courbet nous livre des astuces sur comment aborder la rentrée scolaire sans se ruiner. Retrouvez Capital dès 21:10 sur M6, ainsi qu’en replay gratuitement sur la plateforme M6+.
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Colis mystère, chaussures à petits prix, vêtements à prix cassés … Quels sont les bons plans pour réussir sa rentrée sans se ruiner ? Capital enquête sur ces enseignes qui nous promettent de bonnes affaires !
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Chausséa : Le géant de la chaussure discount qui fait marcher la France
Avec ses prix défiant toute concurrence, Chausséa s’est imposé comme le champion incontesté de la chaussure abordable en France. L’enseigne, qui compte 570 boutiques à travers l’Hexagone, propose des baskets enfants à 19,99 €, des escarpins femme à 24,99 € et des derbies homme à 29,99 €. Cette stratégie, rappelant celle de Kiabi dans le prêt-à-porter, vise à équiper toute la famille sans vider le porte-monnaie. Derrière ce succès se cache l’histoire inspirante de Gaëtan Grieco, fils d’ouvriers italiens, qui a commencé par vendre des chaussures sur les marchés il y a quarante ans. Aujourd’hui, son empire familial gère 4 300 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros en 2023.
La recette du succès de Chausséa repose sur une stratégie d’expansion agressive, incluant le rachat de concurrents comme Chaussurama, Mutlichauss, La Halle aux Chaussures et Chaussexpo. L’enseigne poursuit sa croissance avec l’ouverture d’une vingtaine de nouveaux points de vente par an et l’acquisition de marques comme San Marina et Pataugas. Pour maintenir des prix bas tout en restant rentable, Chausséa s’appuie sur des designs inspirés des grandes marques et une fabrication à l’étranger.
Cependant, cette success story soulève des questions sur les conditions de travail dans les usines étrangères, la durabilité des produits et l’impact environnemental de cette production de masse. Malgré ces interrogations, Chausséa continue sa marche en avant, ayant trouvé la bonne pointure pour séduire les consommateurs français dans un secteur hautement concurrentiel.
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Déstockage de Marques : La Ruée vers l’Or des Bonnes Affaires
Le monde du déstockage de vêtements connaît un essor fulgurant, transformant la façon dont les Français s’habillent et consomment. Avec des remises allant jusqu’à 90% sur des marques prestigieuses comme Nike, Ralph Lauren et Levi’s, ce secteur est devenu un véritable eldorado pour les chasseurs de bonnes affaires. En cinq ans seulement, le marché a connu une croissance spectaculaire de 60%, atteignant un chiffre d’affaires de trois milliards d’euros et représentant désormais plus de 10% des revenus de l’industrie textile. Cette révolution du shopping a donné naissance à une concurrence féroce entre les magasins physiques de déstockage et les sites spécialisés en ligne, chacun cherchant à négocier les meilleures offres auprès des marques pour leurs invendus.
Dans ce paysage en pleine mutation, deux acteurs majeurs se distinguent : le groupe familial « Au Fil des Marques » et le géant du e-commerce « Showroomprivé ». Ces enseignes, qui ont accepté de lever le voile sur leurs stratégies, illustrent parfaitement la dynamique du secteur. Face à ce succès, les grandes marques elles-mêmes se lancent dans la course, créant leurs propres espaces « outlet » en ligne pour écouler leurs anciennes collections avec des remises moyennes de 30%.
Toutefois, cette prolifération de bonnes affaires soulève des questions : peut-on réellement faire confiance à ces promesses de prix cassés ? Que se cache-t-il derrière ces offres alléchantes ?
La Fièvre des Colis Perdus : Jackpot ou Arnaque à l’Aveugle ?
Une nouvelle tendance consumériste enflamme la France : l’achat de colis perdus. Chaque année, pas moins de quatre millions de paquets égarés connaissent une seconde vie grâce à la loi anti-gaspillage AGEC. Ce qui était autrefois considéré comme des objets abandonnés se transforme aujourd’hui en potentiel trésor pour les consommateurs les plus audacieux. Des enseignes comme Flamingo Box, Perche Colis et King Colis se sont rapidement positionnées sur ce marché émergent, certaines écoulant jusqu’à deux-cents tonnes de colis par semaine.
Néanmoins, cette frénésie d’achats à l’aveugle soulève de nombreuses questions. Comment ces colis atterrissent-ils entre les mains de ces grossistes ? Quelles sont les filières d’approvisionnement ? Et surtout, ces achats représentent-ils réellement une bonne affaire pour les consommateurs ? Entre l’espoir de dénicher la perle rare et le risque de déception, ce phénomène fascine autant qu’il interroge. Alors que certains y voient une opportunité excitante, d’autres mettent en garde contre les possibles désillusions. Cette nouvelle forme de consommation, mêlant hasard et espoir de bonnes affaires, révèle un aspect intrigant de notre société moderne.